Page 92 - Translation Journal July 2015
P. 92
p c’est trop (SL) Enough is Enough (TL)
BAKONY : Ta bonne humeur gracieusement BAKONY: Your graceful display of humour is
affiché n’est pas forcément communicative. hardly communicative.
(p 111)
Trop c’est trop (SL) Enough is Enough (TL)
BAKONY : Une telle chose, est-elle possible ? BAKONY : Is such a thing possible ? Is it
Est-elle imaginable ? (p 115) imaginable?
(iii) Langue littéraire
L’usage de la langue littéraire exige l’adhérence rigoureuse aux règles et aux conventions linguistiques. Autrement dit, la langue
littéraire correspond à la forme standard de la langue. Voici des exemples.
Trop c’est trop (SL) Enough is Enough (TL)
Cher Monsieur, Dear Mr. Bakony,
C’est pourquoi le gouvernement It is for this reason that the Indian
indien vous invite à tenir des conférences government is hereby inviting you to come
favorables à la limitation des naissances and hold a series of public lectures on birth
dans nos principales villes. control in our major cities.
Veuillez agréer, cher Monsieur, Yours faithfully.
l'assurance de nos salutations les meilleurs.
(129)
(iv) Langue de spécialité
Lorsqu’on parle de la langue de spécialité, on parle essentiellement de la langue employée par des professionnels appartenant à
un domaine particulier de l’ensemble de connaissances humaines comme la médecine, la géographie, l’automobile, l’informatique, etc.
Voice des exemples
Trop c’est trop (SL) Enough is Enough (TL)
Premières contractions, dilatation du col Initial contractions…dilatation of the neck
de l’utérus. Vérifier la progression de la tête of the uterus…Check the progression of
d’enfant dans le tunnel du bassin…Pratiquer the baby’s head…Carry out episiotomy…
l’épisiotomie …Délivrance…Expulsion du Delivery…Expulsion of the placenta.
placenta! (138)
(v) Les proverbes
Le proverbe est une maxime populaire exprimée en peu de mots, traduisant une vérité générale et traditionnelle. Dans les mots
de Finnegan, “Proverbs are generally marked by terseness of expression, by a form different from that of ordinary speech, and by a
figurative mode of expression abounding in metaphor” (199). [En général, les proverbes sont marqués par le laconisme d’expression, par
une forme écartée du langage de tous les jours et par les figures rhétoriques saturées des métaphores (notre traduction).] Toutefois, leur
emploi dépend de la communauté linguistique. Chez les Blancs par exemple, surtout dans une communauté traditionnelle anglaise on
les ignore. Selon Hornby, les Anglais emploient rarement des proverbes dans leurs expressions quotidiennes. “...they [les proverbes] are
thought of as the sort of remark that would be made by someone who is rather dull, someone who cannot express in his own words what
he thinks or feels, but who has to borrow a proverb from the language to do this” (xxvii). [...on considère les proverbes comme une sorte
de remarque lancée par une personne bornée, qui ne peut pas exprimer dans ses propres mots ses pensées ni ses sentiments, mais
qui doit emprunter un proverbe pour s’en tirer (notre traduction).] Hornby finit par lancer un appel aux gens d’éviter, autant que possible,
l’emploi des proverbes, s’ils veulent se faire bien comprendre.
Mais l’attitude des Africains à l’égard des proverbes est diamétralement opposée à celle des Blancs. Au contraire, les Africains
attribuent la connaissance approfondie des proverbes et leur manipulation adroite à l’intelligence et à la sagesse. Chez eux, le proverbe
joue un rôle indispensable dans le discours oral. Considéré comme vérité d’expérience et conseil de sagesse, le proverbe est destiné
essentiellement à avertir et instruire les gens. Alors, les écrivains africains exploitent ce phénomène tout en enrichissant leurs œuvres de
proverbes de toutes sortes. Voici quelques exemples.
Trop c’est trop (SL) Enough is Enough (TL)
Les temps sont revolus ou l’habit ne faisait Gone are the days when cowls did not make
pas le moine. monks.
92 | Translation Journal - July 2015
BAKONY : Ta bonne humeur gracieusement BAKONY: Your graceful display of humour is
affiché n’est pas forcément communicative. hardly communicative.
(p 111)
Trop c’est trop (SL) Enough is Enough (TL)
BAKONY : Une telle chose, est-elle possible ? BAKONY : Is such a thing possible ? Is it
Est-elle imaginable ? (p 115) imaginable?
(iii) Langue littéraire
L’usage de la langue littéraire exige l’adhérence rigoureuse aux règles et aux conventions linguistiques. Autrement dit, la langue
littéraire correspond à la forme standard de la langue. Voici des exemples.
Trop c’est trop (SL) Enough is Enough (TL)
Cher Monsieur, Dear Mr. Bakony,
C’est pourquoi le gouvernement It is for this reason that the Indian
indien vous invite à tenir des conférences government is hereby inviting you to come
favorables à la limitation des naissances and hold a series of public lectures on birth
dans nos principales villes. control in our major cities.
Veuillez agréer, cher Monsieur, Yours faithfully.
l'assurance de nos salutations les meilleurs.
(129)
(iv) Langue de spécialité
Lorsqu’on parle de la langue de spécialité, on parle essentiellement de la langue employée par des professionnels appartenant à
un domaine particulier de l’ensemble de connaissances humaines comme la médecine, la géographie, l’automobile, l’informatique, etc.
Voice des exemples
Trop c’est trop (SL) Enough is Enough (TL)
Premières contractions, dilatation du col Initial contractions…dilatation of the neck
de l’utérus. Vérifier la progression de la tête of the uterus…Check the progression of
d’enfant dans le tunnel du bassin…Pratiquer the baby’s head…Carry out episiotomy…
l’épisiotomie …Délivrance…Expulsion du Delivery…Expulsion of the placenta.
placenta! (138)
(v) Les proverbes
Le proverbe est une maxime populaire exprimée en peu de mots, traduisant une vérité générale et traditionnelle. Dans les mots
de Finnegan, “Proverbs are generally marked by terseness of expression, by a form different from that of ordinary speech, and by a
figurative mode of expression abounding in metaphor” (199). [En général, les proverbes sont marqués par le laconisme d’expression, par
une forme écartée du langage de tous les jours et par les figures rhétoriques saturées des métaphores (notre traduction).] Toutefois, leur
emploi dépend de la communauté linguistique. Chez les Blancs par exemple, surtout dans une communauté traditionnelle anglaise on
les ignore. Selon Hornby, les Anglais emploient rarement des proverbes dans leurs expressions quotidiennes. “...they [les proverbes] are
thought of as the sort of remark that would be made by someone who is rather dull, someone who cannot express in his own words what
he thinks or feels, but who has to borrow a proverb from the language to do this” (xxvii). [...on considère les proverbes comme une sorte
de remarque lancée par une personne bornée, qui ne peut pas exprimer dans ses propres mots ses pensées ni ses sentiments, mais
qui doit emprunter un proverbe pour s’en tirer (notre traduction).] Hornby finit par lancer un appel aux gens d’éviter, autant que possible,
l’emploi des proverbes, s’ils veulent se faire bien comprendre.
Mais l’attitude des Africains à l’égard des proverbes est diamétralement opposée à celle des Blancs. Au contraire, les Africains
attribuent la connaissance approfondie des proverbes et leur manipulation adroite à l’intelligence et à la sagesse. Chez eux, le proverbe
joue un rôle indispensable dans le discours oral. Considéré comme vérité d’expérience et conseil de sagesse, le proverbe est destiné
essentiellement à avertir et instruire les gens. Alors, les écrivains africains exploitent ce phénomène tout en enrichissant leurs œuvres de
proverbes de toutes sortes. Voici quelques exemples.
Trop c’est trop (SL) Enough is Enough (TL)
Les temps sont revolus ou l’habit ne faisait Gone are the days when cowls did not make
pas le moine. monks.
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